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Hommage à Théodore Dakpogan (1956-2023).

 

Gbèdoté Descendant de Sagbo Ayato, forgeron de la cour de Xọgbonu, Théodore Dakpogan forge depuis l’enfance à Gúkọmẹ, la collectivité des gens de Gú. Il expose pour la première fois en 1990 au Palais Honmè. Suivent des expositions à Cotonou, Dakar, Paris, puis de nombreux centres, musées, galeries en Afrique et en Europe. Ses œuvres intègrent plusieurs collections prestigieuses. Mais Théodore n’apprécie guère le monde de l’art et la nécessité de coller aux attentes du marché. Dans les années 2000, il s’installe avec son épouse Antoinette et sa famille à Adjarra, la cité maternelle. Il travaille désormais dans sa grande cour peuplée d’enfants, de voisins et d’amis. Cet univers chaleureux inspire les créations qu’il réalise à partir des récipients émaillés qui, dans la région, servaient à doter, transporter, offrir, nourrir. Ces bassines qu’on nomme au Bénin « faïences », comme pour en souligner la grande valeur symbolique. Ces « faïences » sont les biens exclusifs des épouses et des mères, leur matrimoine. Avec cette matière maternelle, Théodore forge des masques joyeux et des sculptures multicolores : le sourire d’une jeune fille, le mystère d’un Egúngún, la fidélité du compagnon d’Ògú. Alliage et alliance de savoirs forgerons et initiés, chacune de ses œuvres raconte plusieurs histoires. Toutes sont en couleur. En janvier 2023, Théodore a traversé. Son œuvre n’est pas l’écume d’une mode. Son œuvre est là, elle est aṣà - la création dans la tradition, l’intemporel, ce qui fait un grand art.

« Le métal a un vrai sens pour moi qui suis né forgeron, en tant que fils du dieu Ògún » 2014 « Les bassines, ici, c’est pour les dots, pour honorer les femmes, pour dire « je t’aime ». Pour moi, cela a une place très importante, car ce sont nos aïeules qui utilisaient ces bassines ». 2019 « Il y a des couleurs qui me visent. Il y a des couleurs un peu partout, parce que la vie a besoin de ces couleurs. La faïence nous permet de vivre et de participer à ces couleurs que la vie nous a laissé. Et dans ces faïences, on retrouve un peu les couleurs dont on a besoin dans nos couvents pour certains rituels. » 2014

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LA FUSION DES IMPOSSIBLES

  • Un motif central se dégage de l'exposition, montrant la diversité des styles et des médiums utilisés par 36 artistes .Des photographies artistiques en noir et blanc aux prises de vue en couleurs vives. Chaque œuvre véhicule une émotion unique et offre un regard unique  car la  photographie est également représentée dans cette exposition. Parmi les autres médiums exposés, il y a des dessins au fusain délicats, des gravures intriquées, des collages audacieux, des céramiques élégantes et bien plus encore. Chaque artiste apporte sa propre vision, son talent et son authenticité à travers son art, créant ainsi une expérience d'exposition captivante et enrichissante. Chacune d'entre elles raconte une histoire différente et invite à une réflexion profonde sur l'art et la vie.

  • Les amateurs d'art peuvent se promener entre une grande variété de sculptures, allant des sculptures classiques en marbre aux installations modernes en acier inoxydable. La disposition dans les  salles d'expositions contribue également à son attrait visuel. Les œuvres d'art sont disposées de manière à permettre aux visiteurs de déambuler librement et de contempler chaque œuvre .

Pour en savoir plus

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