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Écorces des Limbes de Achille Adonon

Du 07 au 20 Septembre 2022, le Centre d’art et de culture La Grande Place a accueilli en résidence Achille Adonon, artiste plasticien béninois. Durant son séjour, Achille a effectué une recherche photographique sur le thème : Ecorces des limbes. Cette recherche s’est achevée avec la présentation des premières pièces photographiques dans le cadre de l’exposition "Ce présent que nous aimons regarder" qui ouvre ses portes Mardi 20 Septembre 2022 à la Grande Place.


Achille Adonon, l’ami des artistes

Artiste plasticien béninois, Achille Adonon s’exprime avec le dessin, la peinture, la sculpture, les installations et la photographie. Il puise son inspiration des maux dont souffre la société. Ses œuvres abordent l’homme dans sa globalité et ciblent les enfants en situation de vulnérabilité. Achille se surnomme « L’ami des artistes ».


Le projet "Ecorces des limbes"

Ecorces de limbes est un projet de recherche photographique porté par l’artiste datant de 2021 et curaté par Steven Coffi Adjaï, spécialiste d’art et commissaire d’exposition. Le projet questionne l’homme et son rapport avec l’environnement. Il fait appel à des problématiques relatives aux plantes et aux fleurs, à la terre et ses ressources.

« Il s’agit d’un travail de documentation photographique qui porte sur la société du désastre, et des tares. L’habitude dans l’accomplissement de certains gestes humains qui obscurcit le ciel bleu, et qui transforme la planète terre en une terre brûlée. J’aurai pu dénommer les fruits de cette recherche Shoah, en référence à l’holocauste qui a abouti à l’extermination de millions de juifs par les nazis courant la seconde guerre mondiale. « Écorces des limbes » aurait pu également trouver une unité de ce sens dans le titre « Larves incandescentes ».

Certes, le fond des recherches photographiques s’est peut-être intéressé à cette problématique, à l’avènement d’une déchéance humaine marquée par les décharges et les matières mortes. Ce projet porte peut-être une tare, celui de traiter du vernaculaire pour évoquer une image-monde. Nous détruisons et reconstruisons chaque jour le monde : Qu’est-ce qui reste dans les limbes de ces phénomènes « de la vie en mouvement » après ces gestes ? Cette interrogation est peut-être le propos général de cette quête de la sensibilité plastique des restes… ».

La résidence terminée, l’artiste envisage poursuivre ses recherches dans d’autres milieux.






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